• LA MENACE DE L'INJUSTICE

    Quel est notre destin 

    Que sommes-nous censés faire, où sommes-nous censés aller? Quelle est la solution pour nous

    Ce sont des questions simples et directes qui peuvent être posées par une personne qui a vécu dans un conflit dévastateur pendant des années et des années, et qui a vu sa maison détruite

    Voilà le genre de questions qui disparaissent quand les besoins urgents sont assouvis

    Cependant, nous devons regarder ce que ce type de question signifient

    Elle reflètent ce que pensent une femme, une mère , une épouse en détresse

    Mais ce sont aussi des questions sur la sécurité, les droits, les moyens de subsistance et les perspectives d'avenir d'une population dispersée qui est en train de perdre ses repères politiques et existentiel, sur le destin d'un peuple dont la situation a été au centre de l'histoire récente de cette région et sans vouloir exagérer son cas, sur la manière dont la situation actuelle au carrefour, entre la situation prolongée de leur exil et d'une récente tragédie, risque d'affecter la région dans son ensemble

    les paroles résonnent dans nos têtes et nous mènent aux questions très critiques qui doivent être posées à la communauté internationale, aux Nations Unies, à des décideurs politiques, des journalistes, des militants et nous tous en tant qu'êtres humains

    Et pour qui nous devons rendre des comptes

    Mesdames et Messieurs !!!


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    ATROCITE DU MENSONGE

    Après l'enfance, alors que les capacités de jugement moral et de discernement éthique se consolident, le fait de mentir (à des fins supposées altruistes, joyeuses, pernicieuses ou hostiles) reste un comportement inspiré et motivé par des émotions caractérisant des relations interpersonnelles, émotions elles-mêmes anticipées, engendrées ou favorisées par des facteurs psychologiques. Ces facteurs sont liés à la fois à l'histoire de la personne et au contexte socioculturel.

    Des motivations très diverses, éventuellement inconscientes, justifient ou auto-justifient des mensonges que H.v Gijseghem classe selon leur gravité6 :

    • Pseudo-mensonges de l'enfant, souvent ludiques et dits sans aucune intentionnalité malveillante, et à relier à la créativité naturelle de l'enfant ;
    • des mensonges-désirs qui cherchent à nier une réalité frustrante ou inacceptable (selon l'adage, on pourrait d'ailleurs se mentir à soi-même) ;
    • des mensonges altruistes qui sont par exemple supposés protéger l'autre (l'enfant, l'ami, l'être aimé, un groupe vulnérable), mais ce type de mensonge peut basculer dans l'abus de pouvoir si l'ignorance ou la faiblesse d'une personne (supposée ne pas pouvoir supporter la vérité) permettent de la manipuler ou de diminuer son autonomie décisionnelle. On peut parfois aussi y voir un manque de courage dans l'évitement d'une recherche commune du chemin qui permettrait de dire la vérité ;
    • des mensonges utilitaires, pour acquérir un bien ou un service, préserver l'amour de quelqu'un ou s'éviter une sanction ;
    • des mensonges hostiles, nourris par la haine et l'envie, et proférés dans le but de nuire.

    Le contexte a une grande importance : une relation de confiance à autrui n'encourage a priori pas le mensonge (hormis parfois pour protéger l'autre par un « mensonge altruiste ») ;
    Au contraire, le mensonge est favorisé par des contextes impliquant absence ou perte de confiance, ou induisant des relations de peur (peur de l'autre, de l'inconnu, de l'abandon, du rejet, de la douleur, de la solitude...) ou plus encore par des relations de jalousie, d'égoïsme, de mépris, de haine, d'hypocrisie, d'amour de soi ou d'appât du gain, d'abus sexuels, de volonté d'abus de confiance ou de recherche de déstabilisation. Le mensonge peut aussi être lié à des situations d'humiliation, de honte, de gêne, d'injustice, de trahison !!!


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  • Ce récit me concerne personnellement, merci !

    Mon deuil

    Le deuil ouvre en grand la forteresse dans laquelle il était enfermé. Il était submergé, envahi, débordé par des vagues de chagrin, de colère, de culpabilité, de peur.

    Ma vie sans toi commence, dans la souffrance, les larmes, la douleur, le désespoir, le manque, le vide, l’absence. Dans la rage aussi, la révolte, la colère, le doute, les questionnements. Je me retrouve dans la confusion la plus totale, face à une route que je vais devoir continuer sans toi. »

    En fait, je me sens plein de contradictions. Il y a comme deux personnes en moi : l’une qui pense qu’il m’est désormais impossible de faire autrement ou de revenir en arrière et qu’il faut aller de l’avant, coûte que coûte, ne serait-ce pour vivre et profiter de ces années qui lui ont été volées, et une autre, si seul et de plus en plus désespéré, qui craint l’oubli et la trahison, qui trouve que tout cela commence à ressembler à l’ébauche d’une nouvelle vie dont il ne veut pas entendre parler. 

    Je suis dans une phase agressive. Cela ne me ressemble pas et pourtant, certaines personnes m’énervent. Peut-être essaient-elles de m’aider mais elles s’y prennent mal. Je voudrais qu’on me laisse tranquille. « Enlève tes photos c’est malsain , cesse d’aller au cimetière, tu ne t’en sortiras jamais, Inscris-toi dans des clubs, rencontre quelqu’un, ne reste pas seul. C’est la meilleure celle-là, comme si on reprenait une femme, une compagne comme on reprend une chienne, comme si j’avais la tête et le reste à ça, c’est n’importe quoi. Depuis que je n’écoute que moi, que je laisse parler mon cœur, je fais de bons choix. Je sais mieux que quiconque ce qui me fait du bien ou du mal. »

    Mais il a une autre façon de voir les choses et donc, de réagir. J’ai déjà commis la même erreur avec d’autres personnes. Quand l’une d’elle me disait qu’elle était passée par là, je me croyais en pays de connaissance. Or, ce n’est pas nécessairement le cas. Votre chagrin étonne, vos idées noires étonnent, votre apathie surprend, d’où cette impression tellement tenace que je n’arrive pas à m’en débarrasser : je ne  suis plus normal car je suis le seul à ressentir ce que je ressens.

    Une de mes connaissances a cru trouver la solution à tous mes maux : reprendre quelqu’un. Cela devient une obsession, ma parole. Mais vous ne comprenez rien ! J’ai vécu avec ma bien-aimée sous un soleil généreux, le seul soleil qui ne brûle pas, n’aveugle pas, ne file pas le cancer mais qui me galvanisait, faisant de moi un être on ne peut plus vivant. Aux côtés de ma bien-aimée, j‘ai connu la plus belle chose qui soit au monde : aimer et être aimée, en investissant tout ce que l’on a, tout ce que l’on est, dans une relation tellement intense que l’on se rend compte au fil du temps qu’elle restera unique. Et on voudrait que je me contente maintenant d’une lampe à bronzer, c’est quoi ce délire.

     Aimer comme je l’aime ne vous est offert qu’une fois. La semaine dernière, quelqu’un m’a demandé que l’on se voie. Il a perdu sa compagne il y a six mois et se verrait bien continuer la route en ma compagnie, pas moi. Mes visions ne sont pas de cet ordre-là. Comme d’habitude, la réponse a été sans équivoque, j’aime les choses claires, cela évite bien des malentendus. Pourquoi irais-je m’encombrer d’un bonhomme alors que le souvenir de ma bien-aimée  me tient le cœur plus au chaud. Au moment où j’arrive peu à peu à l’accueillir en moi, à la retrouver d’une autre façon que par les larmes ou la détresse.

     J'ai intégré notre chambre. Il m’en a fallu du courage. Les deux premières nuits, je n’ai pas fermé l’œil mais je me suis obstiné et maintenant, je dors dans ce grand lit que je n’aurais jamais dû quitter. Mais je reste bien sagement dans mon coin. Je me garde bien d’empiéter sur SON côté. Comme si elle allait monter à son tour et s’installer près de moi.

     L’autre jour, j’ai parlé à une femme. Je lui disais à quel point j’étais désespérée à l’idée qu’elle ne pouvait plus profiter de rien, de la savoir privée de tout ce qu’elle aimait. Plus respirer, plus rire, plus manger, plus voyager, plus aimé.

    C’est à croire que les objets sont animés d’une vie propre. Ils doivent sentir l’absence de la maîtresse et ils me jouent des tours pendables. Pourquoi le tambour de la machine à laver ne tourne-t-il plus.

    Pourquoi le spot qui vient de rendre l’âme a-t-il fait sauter les fusibles, et si j’avais le feu, et cette eau qui est apparue du jour au lendemain sur le sol de la salle de bain, d’où vient-elle, faire l’entretien de la chaudière et nettoyer les gouttières, le voisin m’a gentiment demandé d’élaguer les branches de l’énorme cerisier.

    Ce n’est pas ainsi que ça devait se passer. Nous étions si sereins à la pensée de vieillir ensemble. Se voir les cheveux blanchir, le visage se rider, la peau se parcheminer et lire encore et toujours dans les yeux de l’autre l’expression de l’amour divin et de cette tendresse à l'infini.

    Je me demande constamment: Pourquoi, je l'aime toujours et autant, pourquoi ! Même mon esprit refuse de me répondre! Je suis sûr d'une chose c'est que mon amour pour elle, son amour pour moi, est là présent dans mon coeur et en mon âme à tout jamais et que je dois vivre et survivre dans le meilleur comme dans le pire.

    Repose en paix mon amour, ma bien-aimée, mon ange bienfaiteur, notre amour nous lie à jamais !!! 


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  • A TOI QUI ME MANQUE

     

    J'aimerais que le paradis soit équipé d'un téléphone pour entendre ta voix à  nouveau                                                                       

    J'ai pensé à toi aujourd'hui, rien de nouveau

    J'ai pensé à toi hier et la journée avant

    Je pense à toi en silence                                                                                Je mentionne ton nom                                                                                  Tout ce que je possède sont les mémoires et une photo dans un cadre                                                                                                                    Dieu t'as dans ses bras                                                                              Moi, je t'ai dans mon coeur                                                                          Je t'aime avec passion, je t'aime avec délire                                        Mon coeur charnel n'est rempli que de toi                                            J'aimais poser mes lèvres sur ta peau sucrée, en ses endroits les plus intimes, les plus secrets                                                                 Amour de ma vie, ivresse de mon coeur éternel !!!                                                                                                                                                                          


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  • Vivre et croire,

    c’est aussi accepter que la vie contient la mort
    et que la mort contient la vie.
    C’est savoir, au plus profond de soi, qu’en fait, rien ne meurt jamais.
    Il n’y a pas de mort, il n’y a que des métamorphoses.
    Tu ne nous a pas quittés, mais tu t’en es allée au pays de la Vie,
    Là où les fleurs, plus jamais ne se fanent,
    Là où le temps,ne sait plus rien de nous., ignorant les rides et les soirs,
    Là où c’est toujours le matin,,là où c’est toujours serein.
    Tu as quitté nos ombres,, nos souffrances et nos peines.
    Tu as pris de l’avance au pays de la Vie.
    Je fleurirai mon cœur, en souvenir de toi,
    Là où tu vis en moi,, là où je vis pour toi.
    Je le vivrai deux fois…


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